Où travailler quand on est auxiliaire de puériculture

Publié le : 18 février 20217 mins de lecture

L’auxiliaire de puériculture s’occupe des jeunes enfants et des bébés bien portants ou malades, sous la responsabilité d’un pédiatre, d’une sage-femme ou d’un puériculteur. Elle peut exercer au niveau des différents lieux où l’on reçoit des enfants. Par ailleurs, l’auxiliaire de puériculture peut travailler au domicile de l’enfant, en crèche, aux consultations d’un centre de protection maternelle et infantile (PMI), dans un centre d’accueil permanent, dans un service hospitalier ou en maternité.

Le métier d’auxiliaire de puériculture

Être auxiliaire de puériculture est un métier de la petite enfance qui implique à la fois le cadre sanitaire et social. Les soins accordés aux nouveau-nés et aux tout-petits dans un service hospitalier ou en maternité sont assurés par l’auxiliaire de puériculture. Parmi les activités, il y a la pesée, la prise des mesures, la toilette et la préparation des biberons. De plus, elle s’occupe de l’entretien du matériel utilisé et de la chambre de l’enfant. Pour les soins les plus courants, elle se charge aussi de conseiller les mères. En assistant aux consultations données par le médecin dans les PMI, l’auxiliaire de puériculture accueille les enfants, les pèse et les mesure. D’autre part, elle est responsable d’un groupe de 5 à 8 enfants âgés de 3 mois à 3 ans et bien portants dans les crèches ou halte-garderie.

En général, le métier consiste à changer, faire manger ou apprendre à manger seuls, à marcher, à devenir propres, etc. en suivant le rythme des enfants. Des jeux et des activités d’éveil sont aussi à organiser. Bref, faire preuve de responsabilité auprès des enfants est très important, quel que soit le lieu de travail de l’auxiliaire de puériculture. Pour trouver plus d’informations, allez sur www.agpf-formation.fr.

Les différents endroits pour exercer le métier

L’auxiliaire de puériculture peut travailler dans différents services à l’hôpital ou à la clinique en accompagnant les parents dans leur nouveau rôle et l’infirmière ou la puéricultrice dans les traitements sanitaires à fournir à l’enfant. En maternité, elle assure l’apprentissage des bons gestes comme la mise au sein, le biberon et le bain par les nouveaux parents. Elle peut également travailler dans les services de pédiatrie ou pédopédiatrie spécialisée pour l’accueil des enfants malades. L’aide aux gestes quotidiens tels que la toilette ou de l’habillage, la réfection des lits, la préparation pour un départ en bloc opératoire, etc. sont sous sa responsabilité. En étant la plus transparente possible, elle est notamment en contact direct avec les familles.

En réanimation, la prise en charge de l’enfant est totale, par exemple l’assistance respiratoire, les opérations, la nourriture par sonde. En étant plus près de l’enfant, l’auxiliaire de puériculture se charge ainsi de la vérification du poids, du rythme respiratoire et de l’émission des selles, le bain, la prise de température, etc. D’autre part, des soins spécifiques sont nécessaires pour les enfants prématurés admis dans les services de néonatologie. Ainsi comme dans un service de réanimation, elle s’occupe de plus près de l’enfant.

La formation pour devenir auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture travaille sous la responsabilité de la puéricultrice à cause de la différence de formation suivie. Détenir un diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) est nécessaire pour exercer le métier. Suivre une formation sur 10 mois est requis dont l’entrée dans un institut de formation d’auxiliaire de puériculture se fait par voie de concours avec deux épreuves écrites et une épreuve orale à passer. À l’entrée en formation, aucun diplôme préalable n’est requis. Néanmoins, la sélection se fait sur dossier puis entretien avec un jury si le candidat détient déjà un CAP accompagnant éducative petite enfance ou un Bac pro Accompagnement, soins et services à la personne.

Au niveau de l’évolution de carrière, afin d’obtenir le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants ou d’État d’infirmier, une auxiliaire de puériculture peut poursuivre sa formation auprès d’un institut de formation en soins infirmiers, à condition de posséder une expérience professionnelle minimum de 3 ans dans le secteur médico-social ou hospitalier.

Les qualités requises pour devenir auxiliaire de puériculture

Aimer les enfants n’est pas un critère suffisant pour exercer ce métier. Pour travailler toute la journée avec les tout-petits, il faut de la patience, de la disponibilité et de la douceur. Par ailleurs, pour s’investir dans ce métier, un solide équilibre psychologique et une bonne santé sont essentiels. Dans les crèches, l’auxiliaire de puériculture doit montrer plus d’autorité envers les enfants. De plus, en étant responsable du bien-être et de la sécurité des enfants, elle doit être fiable et responsable. Lorsqu’elle travaille en pédiatrie dans un hôpital, plus particulièrement, elle doit constamment être attentive et prudente.

Dans ce métier, elle doit supporter les cris et les pleurs ainsi qu’être généralement debout. D’ailleurs, elle travaille souvent le week-end, les jours fériés et la nuit en milieu hospitalier. Pour les horaires de travail en halte-garderie, elle doit commencer ses activités très tôt et peut terminer très tard. Par contre, les horaires sont fixes en PMI. Bref, le métier d’auxiliaire de puériculture est en très grande majorité exercé par les femmes.

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