Aide à la création d’entreprise: les étapes clés

Aide à la création d'entreprise

Songez-vous depuis un moment à vous lancer en affaires ? Il importe d’effectuer un choix avisé de statut d’entreprise, qui correspondra à vos visions et perspectives de projet d’affaires. Vous aurez également à déterminer votre rôle en tant que futur dirigeant d’entreprise, que vous pourrez gérer seul ou entouré d’associé(s). Voici une comparaison entre le statut d’auto-entrepreneur et la création d’une SASU, de même qu’un aperçu des étapes clés.

En quoi consiste le statut d’entrepreneur ?

Ce statut se distingue par sa simplicité. Il s’agit de la forme la plus élémentaire de se lancer en affaires. La tenue de comptes demeure très sommaire. Vous aurez à facturer la TVA, sans toutefois dépasser un chiffre d’affaires (de 32 900 euros pour les professions libérales et 82 200 euros pour la vente de marchandises). Cela n’exige aucun dépôt de comptes sociaux, aucun rapport annuel, ni aucune assemblée générale à organiser. Économique, efficace et utile, cette forme juridique est idéale pour mener des tests et des expérimentations d’affaires.

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La définition d’une Société par actions simplifiée unipersonnelle

Figurant parmi les entreprises de société par actions simplifiée (SAS), la Société par actions simplifiée unipersonnelle est créée par une personne morale ou physique. Vous trouverez dans ce statut juridique beaucoup de souplesse. Par exemple, vous pourrez choisir le régime fiscal qui vous convient : entre l’impôt des sociétés (régime par défaut) ou l’impôt sur le revenu. L'option par défaut s’adresse aux projets d’affaires impliquant moins de 50 salariés avec un chiffre d’affaires allant jusqu’à 10 millions d’euros.

Par ailleurs, il est possible que le président de cette entité juridique et son actionnaire unique ne soient pas nécessairement la même personne.

Alors que faire, SASU ou auto entrepreneur ?

En termes de responsabilité du dirigeant, celle-ci demeure limitée dans une SASU. Mais saviez-vous qu’il existe une option intéressante dans le cadre d’un auto-entrepreneur, qui permet d’éviter une saisie de son habitation principale, en prenant le soin de signer une déclaration notariée d’insaisissabilité (DNI).

Quant au régime social du dirigeant, dans le cas d’un auto-entrepreneur, cela consiste en un régime micro-social simplifié. Dépendamment du chiffre d’affaires, vous disposerez d’une couverture sociale minimum. Mais si vous optez pour l’autre statut juridique, vous pourrez être assimilé en tant que salarié et ainsi être rémunéré, puis être affilié au régime général de la sécurité sociale.

Quels sont les bénéfices fiscaux de ces deux statuts juridiques ?

Avec le statut d’auto-entrepreneur, vous vous contenterez de vivre. La totalité de vos frais passeront en tant que frais personnels. Vous ne facturerez pas la TVA, mais serez néanmoins tenu de la débourser à vos fournisseurs.

Mais si vous songez à constituer un patrimoine industriel, les dépenses peuvent être prises en charge par la Société par actions simplifiée unipersonnelle, comme par exemple, le téléphone, des frais de véhicules, la connexion Internet, une partie des frais de locaux personnels servant de bureaux, et plus encore. Cela vous donnera l’opportunité d’amortir l’impôt. Ces deux statuts juridiques ne requièrent aucun fond de démarrage considérable. Cela n'est pas une exigence légale. Mais le fait qu'il n'y ait pas d'exigence ne signifie par pour autant qu'il ne puisse survenir d'investissements au moment de la création.

En ce qui concerne les frais de création, la micro-entreprise SASU vous coûtera plus cher. Entre autres, vous aurez besoin d’engager un comptable. Ces frais professionnels seront à balancer avec ceux que l’entreprise peut payer de même que la TVA à récupérer.

Pour ce qui est de la fermeture ou radiation, la démarche est simple pour une Société par actions simplifiée unipersonnelle : cela peut même se faire en ligne.

Finalement, si vous hésitez entre SASU ou auto entrepreneur, gardez en tête que le statut de micro-entreprise convient davantage pour tester sa capacité d’évolution en solo ou encore pour gérer un chiffre d’affaires modeste. Vous paierez probablement moins d’impôts qu’un dirigeant de Société par actions simplifiée unipersonnelle. Cette dernière consiste en une véritable entreprise, qui sera par conséquent susceptible de croître en valeur. Vous pourrez vous associer, ou encore transmettre votre entreprise à un tiers. Ces possibilités ne sont pas envisageables en tant qu’auto-entrepreneur. Mais vous pourrez à tout moment créer une SASU

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